La ronde de février 2014

Naissance d'un blog et première participation à la ronde qui fête sa 6ème édition!

Les mots, les idées, les images tournent autour du thème des Lumière(s).

Je suis ravie d'accueillir Danielle (mine de rien) et d'être invitée chez Dominique 

(la distance au personnage).

Mais la promenade continue chez rumeur d'espace, quotiriens,

voir et le dire mais comment?, Gilbert Pinna le blog graphique,

mes esquisses, loin de la route sûre,

emmaux et gemmes des mots que j'aime, un promeneur et même si.

Un mariage réussi

L’une n’allant pas sans l’autre, l’ombre et la lumière, couple antagoniste que Tanizaki Junichirô (maître subtil) a si bien mis en valeur. Le citer est le mieux que je puisse faire, voici donc un extrait de Éloge de l’ombre.

"Un pavillon de thé est un endroit plaisant, je le veux bien, mais des lieux d’aisance de style japonais, voilà qui est conçu véritablement pour la paix de l’esprit.

Toujours à l’écart du bâtiment principal, ils sont disposés à l’abri d’un bosquet, d’où vous parvient une odeur de vert feuillage et de mousse ; après avoir, pour s’y rendre, suivi une galerie couverte, accroupi dans la

pénombre, baigné dans la lumière des shôji et plongé dans ses rêveries…"

(Tanizaki Junichirô, Éloge de l’ombre, POF, p. 21)

Comments

[dangrek]

Merci à vous tous pour vos commentaires.
Ils m'encouragent à garder l'œil ouvert.

[Quotiriens]

Votre vue du moucharabieh nous donne envie de rêver. Quand le "système de ventilation naturelle issu de l'architecture islamique sert essentiellement à dérober les femmes aux regards", le votre nous fait passer de l'autre côté, vers l'intime, où se cache votre regard de femme. Comme il y fait bon, à l'ombre où tout s'éclaire.

[Jacques D]

voir peu est souvent voir mieux pourrait-on dire en regardant Georges de La Tour, et votre rosace, Danielle me touche beaucoup. Chaque instant est un tableau, chaque lumière un cadeau

[patrick verroust]

Faire le vide pour retrouver l'aisance de vivre serein...Une philosophie

[louise blau]

Mine de rien dit-elle, modeste. Une belle image où l'on croit deviner des arbres, et pour le reste demeure le mystère, et c'est bien comme cela. Mais on devine l'œil et l'objectif, toujours aux aguets. Quant à l'ouvrage que vous citez, il est pour moi plus qu'une clef pour le Japon, presque une bible.